Maria et ses études en fac

Maria, 18 ans, habite très loin du village où se trouve le lycée dont elle dépend.

Pour venir à l’école elle doit, deux fois par jour, faire 40 minutes de marche dans la montagne.
Or en Roumanie, l’hiver est très long et durant quatre à cinq mois il faut s’enfoncer jusqu’aux genoux dans la neige.

C’est pour cette raison que en janvier 2005, nous avons abandonné « cette promenade » et que nous avons vu Maria au lycée.

Mais rien n’a jamais découragé cette élève modèle qui fait l’admiration de ses professeurs pourtant habitués aux situations difficiles. Ses résultats scolaires sont excellents. Elle a orienté ses études vers la comptabilité.

Aide de l’association LAC : depuis trois ans en janvier paiement des frais de l’année scolaire en cours. Elle gère seule les fonds qu’elle reçoit. Cette année, comme notre voyage a été repoussé de deux mois, elle a demandé un prêt à des membres de sa famille, prêt qu’elle rembourse aussitôt.

Lors de notre passage en Mars 2005 Maria était en dernière année de lycée et devait passer le BAC.
Elle voulait ensuite aller en faculté à Baïa Mare (trois ans d'études).

Ses parents ne peuvent pas l’aider ni aucun membre de sa famille.

Son père est saisonnier. Quand il travaille, il gagne 60 à 70 € par mois.
Sa mère est garde-malade d’un  fils, handicapé mental. Elle a obtenu, en  théorie, une allocation de 71 € par mois pour garder son fils. Cette somme devait lui être versée à partir de janvier 2005, mais la mairie n’ayant pas d’argent, elle ne touche rien.

Lors du passage d'Août 2005, nous apprenons que Maria a été reçue au BAC avec plus de 18 de moyenne. Nous lui confirmons le financement de ses études à Baïa Mare.

Aide 2006 : les études à la faculté de Baïa Mare

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Les études de Ionica

Ce sont trois sœurs :
Ionica, la plus jeune va à l’école
Lucica est retardée mentale mais ne perçoit pas l’allocation handicapée.
Daniela, 24 ans gère la famille. Elle fait des ménages et gagne 55 € par mois.

La maman est morte depuis cinq ans.

Elles ont trois pères différents mais tous les trois sont partis.

Elles ont aussi un frère parti en Italie qui leur envoie 100 € par mois pour vivre. Elles arrivent à se débrouiller pour la nourriture et la scolarité de Ionica.

La maison qu’elles habitent est moitié à elles, moitié à leur tante.
Elle comprend deux pièces dont une seule est chauffée. Le mobilier est vétuste : 2 lits, une vieille cuisinière à bois, une table et un téléviseur.

Le toit est à refaire. Il fuit et crée d’importantes dégradations.

Daniela est tombée quand elle était petite et s’est cassé le nez.
Il faudrait qu’elle soit opérée car elle a des problèmes respiratoires. La narine droite est complètement bouchée.
L’hôpital est gratuit mais pour être opérée il faut qu’elle donne un « bakchich » de 300 € au chirurgien.

Ionica a 14 ans.
Elle est en classe 8 ( 3ème ).
Elle réussit très bien et a 8,94 sur 10 de moyenne générale.

Elle voudrait aller au lycée spécial en comptabilité.
Pour cela il faudrait assumer pour elle les frais suivants :
–les fournitures scolaires
–les livres
–l’abonnement du car
–la demi-pension
 
Aide 2006 : les études de Ionica

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Ilieana a 18 ans.

Son père est  saisonnier. Il gagne 50 € par mois.

Sa mère a une pension d’invalidité de 35 €.

Sa sœur a réussi son cursus en ethnologie et langue roumaine grâce à l’aide de la grand-mère.

Iliena, en juin 2004, tente un concours d’entrée à la faculté de médecine militaire de Bucarest. En cas de réussite, les six années sont entièrement prises en charge, y compris le logement et la nourriture. Mais elle échoue aux épreuves sportives.

Grâce à l’association LAC, elle fait cette année une année de biologie. Lors de notre passage les 2000 € prévus sont versés au docteur qui gère les études.

A la fin de l’année scolaire, elle doit choisir entre des études en biologie, en pharmacie ou en médecine.

Elle nous fait part de son désir de poursuivre en pharmacie, à Baïa Mare. Cela suppose un budget de 2400 € pendant six ans. Nous sommes obligés de lui faire part que nous ne pouvons pas nous engager sur six ans car nous sommes dépendants du montant des dons reçus chaque année. Nous assurons seulement les frais d'études pour l'année scolaire 2005-2006.

Septembre 2005, elle choisit de poursuivre des études de biologie qui ne durent que trois ans. Etant dépendante de notre apport financier, elle joue la carte de la sécurité pour l'obtention d'un diplôme.

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Florica a maintenant 22 ans.

Son père décède en 1998 d’un accident cérébral.

Son frère décède en 1999 d’un accident en coupant du bois.

Elle se fiance et projette de commencer des études de droit financées par son fiancé. En décembre 2001, ce dernier décède : le train écrase sa voiture.

C’est alors que l’association LAC lui apporte son soutien et finance les études de droit.

Malgré tous ses malheurs, elle réussit ses passages d’une année sur l’autre.

En 2005 elle prend la décision d’être avocate dans un cabinet spécialisé dans le droit des entreprises. Elle abandonne l’idée d’être avocate privée car c’est trop difficile et trop onéreux.

Nous finançons sa dernière année d’étude.

Août 2006 nous apprenons avec joie que Florica a son diplôme et nous lui souhaitons bonne chance.

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