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2005: parution dans le mensuel municipal " Châteauroux pour tous"
- par Webmaster
le 05/01/2006 19:03
2005: Loto
- par Webmaster
le 05/01/2006 19:03 UNE BELLE HISTOIRE QUI RELANCE NOS ACTIVITES : 
Monsieur et Madame Renaud ont adopté un petit garçon roumain, Constantin, alors âgé de 3 ans. Ces gens, très actifs, ont l’habitude chaque année, d’aider l’école où vont leurs quatre enfants, à l'organisation d'un loto. Le petit , maintenant âgé de 10 ans a demandé à sa maman pourquoi elle ne faisait pas la même chose pour aider les enfants roumains. Madame Renaud a alors décidé de chercher sur Internet une association œuvrant pour la Roumanie. Et elle nous a trouvés. La décision d’organiser ce loto est prise. Constantin a solennellement promis d’aider sa maman à préparer les lots. Le loto eu lieu le samedi 2 avril 2005 dans le restaurant scolaire de Touvent à Châteauroux, 

Les lots furent nombreux: - TV 55cm, combi DVD/magnétoscope, appareil photo numérique, radio CD/K7, - Ensemble petit-déjeuner, service à café, lot de vaisselle, - Jambon sec, paniers garnis, vin, repas, - Aspirateur, électroménager, tapis, - Bons d'achats, entrées parc, - VTT, home trainer, - Outillage, - Et bien d'autres encore .............
ARTICLES DE JOURNAUX 
-sommaire des activités réalisées-
Mes impressions sur les deux semaines de travail en Roumanie.  Maryse Cramalières

| Cette année nous avons accompagné Jack dans son périple en Roumanie du nord-ouest : les judets de Satu Mare et Maramures. Jack, c’est Jack Mallet, un membre de LARM 36, qui s’occupe de la gestion de nos dossiers sur place, en Roumanie. Quand il a accepté cette mission, en 2003, cela faisait déjà trois ans qu’il oeuvrait là-bas pour une autre association : les L.A.C. en Roumanie et Moldavie de Vitry / Seine. |
Nous nous sommes joints à lui, afin de voir de nos propres yeux, les situations dont il nous parlait à chaque retour de voyage.Maintenant nous pouvons témoigner : il n’a rien exagéré dans ses propos. Je pense même que par la force des choses, il est arrivé à se blinder.Nous pouvons également affirmer que tout l’argent que vous donnez est bien employé. Chaque demande est minutieusement vérifiée. Jack parle couramment roumain et son air jovial, bon enfant, fait qu’il est accepté partout Les gens confient sans honte et sans tricheries leurs problèmes. Tout est finement étudié : les revenus, les aides ( allocations familiales, allocation handicap ), l’état du logement, le montant à prévoir pour les travaux ou les études, les bulletins scolaires, le bon emploi de l’argent donné. |  |
Il se fait aider par des gens sûrs: Serioja, l'instituteur, qui lutte pour ses élèves; Ioan, l'épicier, qui connait chaque cas et nous a conduit partout. Il y a aussi Ioan, le médecin qui, chaque jour, voit la misère de près et le pope de Bixad: Il remet lui-même l’argent pour les études, fait les achats sur place et les personnes sont heureuses de lui montrer les travaux réalisés.  | Au cours de ce séjour, à deux reprises, j’ai été confrontée à cette question de nos hôtes : « - qu’est-ce que vous pensez de la Roumanie ? ». Jack, de son côté, a insisté à plusieurs reprises, pour que, chaque soir, je note mes impressions sur son dictaphone. A chaque fois, je me suis sentie envahie par un sentiment de vide, de panique ; et plus la personne insistait, plus j’étais devant un trou noir. Comment traduire en quelques mots les intenses sensations qui m’avaient submergée toute la journée ? Le tourbillon d’émotions annihilait la faculté de penser, de réfléchir, de trouver des mots pour traduire le vécu. J’étais dans l’incapacité totale de répondre. Devais-je dire banalement « c’est beau » alors que je n’avais vu que de grandes étendues de champs et au loin des montagnes ? Ou bien « j’aime beaucoup » ? Comment peut-on, en quelques jours, aimer ou ne pas aimer un pays qui vous prend aux tripes, vous remue, secoue votre conscience, met à jour votre égoïsme ? Il faut d’abord digérer, réfléchir, peser chaque pensée…pour mieux s’apercevoir qu’il est très difficile de ne pas se montrer superficiel ! Mais il fallait répondre à ces visages tendus vers moi. Heureusement je pouvais m’étendre sur une caractéristique merveilleuse de ce peuple : son hospitalité, sa gentillesse sans précédents. En effet Jack nous a conduits chez un grand nombre de familles : des gens misérables aidés par l’association, des personnes inconnues, des foyers de niveau presque moyen n’attendant rien de nous.
Partout nous avons été accueillis avec enthousiasme, chaleur, simplicité. Si nous n’étions pas attendus, un membre de la famille s’éclipsait discrètement et partait acheter une boisson à nous offrir. S’ils étaient avertis de notre présence, gâteaux maison ou crêpes nous attendaient. |  |
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Même dans la rue, cette chaleur humaine était palpable. Les gens nous regardaient avec surprise puis nous souriaient, essayaient de communiquer, voire de rendre service. Je pouvais donc affirmer à mes hôtes, sans mentir, que j’étais émue par l’accueil chaleureux de tous et que je me sentais bien dans leur pays. Je les voyais heureux de cette réponse. Quant à Jack il accepta de ranger son dictaphone devant la promesse d’écrire mes impressions quand je serai un peu remise de cette expérience à la fois extraordinaire et pénible. En effet, durant les quinze jours de ce séjour en Roumanie, le dépaysement a été tel que je me suis contentée de mettre en alerte permanente mes yeux, mes oreilles, mon odorat, avec l’envie d’engloutir le maximum d’informations, de noter tout ce que j’allais peut-être oublier, de comprendre l’incompréhensible. J’avais l’impression d’avoir fait un bon dans l’espace mais aussi dans le temps et il fallait avaler et digérer une foule de sensations, oublier les façons de penser occidentales du vingt et unième siècle et s’adapter à une nouvelle vie. S’adapter, comprendre, noter, s’adapter, comprendre, noter….Mais aussi ne pas craquer, prendre sur soi face aux situations poignantes. Car la misère décrite ou filmée, c’est relativement facile à affronter. Quand l’émotion est trop vive, il suffit de tourner le regard, de penser à autre chose, de se réfugier dans son petit nid douillet. Mais là, le corps, l’esprit, le soi devient un élément du décor. L’état des routes ? 
Impossible à oublier quand vous êtes sorti complètement mâchée d’une vieille guimbarde qui malgré des zigzags spectaculaires a sauté de trou en trou, quand à plusieurs reprises vous vous êtes trouvée, jusqu’au dernier moment, nez à nez avec la voiture d’en face parce que, dans cette partie de la Roumanie, il faut rouler là où les trous sont les moins profonds ! L’isolement des hameaux, des maisons ? Vous repenserez toujours à la voiture avançant par saccades, une roue dans chacune des ornières d’un chemin de terre qui n’en finit pas. Vous entendrez le fond du véhicule racler le sol jusqu’à l’arrêt total. Vous vous reverrez continuer à pied pour que le véhicule allégé puisse poursuivre sa route avant de s’enliser définitivement. Vous entendrez l’invitation à pousser puis le bruit de la pelle prêtée par une âme charitable. Vous verrez défiler les images des marches à travers champs, des glissades sur le terrain gorgé de neige fondante, des luttes pour tirer vos pieds englués dans la boue, des traversées périlleuses de petits ruisseaux, sur des bouts de troncs d’arbres ou des grosses pierres  | Et jamais, au grand jamais, vous n’effacerez les frissons qui ont parcouru votre corps quand pour la première fois vous êtes entrée dans une petite pièce sombre encombrée par ce qui semblait ressembler à des lits, avec tout près de l’un d’eux une vieille cuisinière à bois, quand vous avez tenté de respirer normalement dans cet air surchauffé où se mêlaient des odeurs de saleté, d’humidité, de mauvaise combustion, quand vous avez découvert au fur et à mesure que vos yeux s’habituaient à la pénombre, des petites frimousses pâles et maigres, assises aux quatre coins des lits parfois à moitié cachées par des semblants de couvertures, quand vous avez serré les grosses mains calleuses des parents et les petites mains collantes, timides mais très polies, quand vous avez accepté l’invitation à s’asseoir…où ? …sur l’un des lits recouverts de tissus hétéroclites qu’aucune lessive au monde ne pourrait débarrasser de leur lourd passé de souillures, quand l’espace d’un instant vous vous êtes laissée envahir par les réflexes, microbes, bactéries, hygiène, et quand devant l’étendue du désastre vous avez très vite tout rejeté, tout oublié pour mieux entrer dans ce nouveau monde. |
Le cerveau s’est alors concentré sur une seule idée : « -comment aider ces gens ? Quels sont les besoins les plus urgents ? » Et là encore le ridicule de l’expression s’est imposé. Il a fallu lutter contre l’envie de baisser les bras, de s’enfuir, et se réfugier derrière Jack qui avait déjà entamé un dialogue constructif. Même si les paroles résonnaient vides de sens, elles étaient réconfortantes car il semblait de nouveau qu’une action était possible et qu’il suffisait d’attendre paisiblement la traduction. Ce temps de repos permettait alors de regarder plus en détail le décor et les neurones repartaient dans des calculs et des raisonnements totalement à côté de la réalité. Les pensées s’entrechoquaient à une allure vertigineuse. « - Combien de personnes vivent dans cette pièce ? Deux adultes et huit enfants, non neuf : un petit garçon s’est caché sous la table ». « - Mais elle est toute petite cette table. Nous arriverions difficilement à y manger à quatre ! » De toute manière il n’y a pas de chaises, juste deux tabourets, et pas de place autour de la table. Comment les neufs enfants peuvent-ils circuler ? Mais ils ne bougent guère et toujours sur les lits. » « - Un, deux, trois lits. Et ça est-ce un lit superposé ? La question est partie tout haut ! Au moins je fais bien rire Jack ! Comme si ça pouvait exister ici ! C’est simplement une planche fixée au mur ; tout le linge de la famille y est empilé sur une hauteur impressionnante ». | 
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« - Donc il n’y a que trois lits pour onze et un seul est en cent quarante de large ; les deux autres sont plus petits ». Mais Jack m’assure que ce sont des conditions normales dans cette région. Trois ou quatre par lit, c’est bon. « - Quel âge ont ces trois bébés ? Celui-là ne doit pas avoir un an ; celui-ci deux ans à deux ans et demi ; et le dernier environ quatre ans. Et tout ce petit monde est assis sur le lit et sans s’occuper de nous, joue avec les « chiffons » du lit. Car ni dedans, ni dehors l’ombre d’un jouet n’est venu trahir la présence d’un enfant. Même pas une vague poupée ou une vieille peluche. Et pourtant tous trois semblent très occupés et ne cherchent même pas à descendre. Parfois l’un d’eux tend les bras à leur petite maman : une fillette d’une dizaine d’années qui leur offre un câlin à tour de rôle. Comment ne pas s’empêcher de voir les dernières images de nos bambins pomponnés, parfumés, et traumatisés si la maman a oublié de prendre le doudou le temps d’une course ? Le rapprochement des extrêmes affole la raison ». Heureusement Jack est venu arracher chacun à ses réflexions en traduisant tous les renseignements recueillis. Nous avons alors appris que les enfants avaient mangé le matin des pommes de terre, à midi une soupe de haricots et que le soir ce serait une soupe de légumes : de l’eau avec quelques carottes et navets. Je savais déjà que la viande n’est pas au menu tous les jours ; par contre j’appris par la suite qu’elle apparaît sous forme de petits morceaux nageant dans le potage. Est-ce que maintenant vous comprenez pourquoi il m’était impossible de dire en quelques mots ce que je pensais? Le vécu était trop lourd pour être traduit. Même maintenant je peux faire part de mes émotions, de mon malaise, mais je ne sais pas dire « ce que je pense de la Roumanie ». Je crois que je reste totalement dépassée par ce basculement d’un monde à l’autre et tous les « pourquoi » qu’il entraîne.  | Bizarrement, la situation que je vous ai dépeinte se reproduisant chaque jour, plusieurs fois par jour, l’imprégnation s’est faite tout doucement et une certaine habitude s’est installée. J’ai arrêté de m’étonner essayant seulement de faire au mieux le travail qui m’avait conduite là. L’esprit avait accepté un état de fait. Jusqu’à ce que des images encore plus monstrueuses viennent réveiller l’âme. Ce fut d’abord Maria, cardiaque, désorientée dans le temps et dans l’espace, une femme de cinquante-six ans qui parfois se réfugie dans l’alcool. Nous l’avons trouvée couchée. Je crus d’abord qu’elle était malade mais je compris très vite que l’espace vital ne lui offrait guère d’autre possibilités. Son domaine était une cage de deux mètres sur deux avec un plafond à deux mètres du sol. Le lit de quatre-vingt dix de large, d’un côté, la petite table et la vieille cuisinière à bois de l’autre ne laissaient qu’un étroit passage dans lequel nous n’avons pu rester qu’à deux. |
Le tout dans un état de délabrement épouvantable. Elle nous expliqua, entre autres, que son fils âgé de vingt et un ans, opéré d’une tumeur entre les poumons, vivait dans la petite maison juste à côté, que chez lui il pleuvait et qu’il était obligé de venir coucher chez elle quand il avait trop froid. Puis ce fut le « camp tzigane » comme l’appelle les gens du village dont il dépend. Dix-sept maisons, loin de tout abritent des familles qui ont choisi de se sédentariser et tentent de survivre. De ces taudis aux toits à moitié ou totalement délabrés sont sortis toute une ribambelle de gamins, des mères, des grands-mères, des infirme. L’accueil fut chaleureux. Nous avions des vêtements à leur proposer pour l’été prochain et tous exprimèrent leur joie. Comme j’étais la seule femme de l’expédition, les mamans voulaient m’accaparer, l’une pour me montrer sa petite fille et me dire qu’elle allait à l’école, l’autre pour me parler du bébé qu’elle allait avoir. Le langage des signes faisait des miracles. Soudain l’une d’entre elle me tira par le bras et me fit comprendre qu’elle avait quelque chose à me montrer. Avec Jack nous grimpâmes jusqu’à l’une des maisons. Et nous entrâmes dans ce qui aurait pu servir de local aux chèvres dans la plus arriérée de nos fermes. Il était meublé d’un lit et d’une minuscule table bancale. Et là j’affrontai l’horreur : d’un tas informe de chiffons une tête dépassait, la tête d’un vieillard paralysé du visage, la bouche constamment ouverte n’émettant que des râles, les yeux révulsés en permanence ; j’avais devant moi un mort vivant qui promenait deux mains presque noires de crasse aux doigts à moitié refermées, deux mains vivantes qui cherchaient désespérément quelque chose. La femme me fit comprendre que c’était son père, qu’il avait soixante-dix ans ; elle me montra une gamelle ou traînait une cuillère dans un reste de mixture pour m’expliquer que c’était difficile de le faire manger. Mais ce qu’elle voulait que je sache c’est que le toit était pourri et qu’il pleuvait sur le malheureux impotent. Mais ce toit n’était qu’un élément de dix-sept maisons et nous savions déjà qu’un problème quasiment insoluble venait s’ajouter aux autres. Jack apprit ensuite que seule deux maisons avaient pu bénéficier du branchement électrique. |  |
 | Chaque soir, sur le chemin du retour, je sentais le besoin de m’évader quelques instants, pour oublier cette femme schizophrène qui m’avait serrée contre son cœur comme je sortais de la maison, oublier cette autre qui m’avait tirée par la manche pour m’embrasser après le départ des autres membres, sans rien me demander, oublier ces gens démunis qui avaient voulu m’acheter un jus de fruits, oublier ces enfants qui se jetaient sur leur sac d’école, leur seul trésor personnel, pour montrer un carnet de notes dont ils pouvaient être très fiers, oublier ces étudiantes méritantes dont le sort dépend des fonds que nous pourrons récolter, oublier leur regard triste et résigné quand Jack leur expliquait qu’il est impossible de savoir si l’année suivante nous aurons l’argent nécessaire. Je devais absolument échapper aux pensées pessimistes, échapper au sentiment de n’être pas à la hauteur des besoins, échapper aux visions de nos modes de vie, de nos revendications ridicules, qui venaient se juxtaposer à l’horreur des réalités de la journée, échapper au cahot de mes remises en question des sociétés nanties, de l’égoïsme général, de son propre égoïsme. |
Aujourd’hui je suis retournée dans mon confort, ma vie facile. J’ai retrouvé ceux qui affirment avec sagesse : «- on ne va pas s’arrêter de vivre ! », « - ça servirait à quoi qu’on se prive ! ». Ou encore : « - mais c’était comme ça autrefois ! ». Malgré tout, je sais que je ne suis pas ressortie intacte de cette expérience. Je ne peux pas oublier et rester à ne rien faire. Et une question m’angoisse : est-ce que je vais être capable de transmettre à ceux qui m’entourent, ce que j’ai ressenti, est-ce que je vais pouvoir les convaincre de nous aider à réaliser les dossiers que nous allons monter, en un mot est-ce que je vais être à la hauteur de la tâche que l’équipe s’est fixée ? A tous ceux qui ont pris un peu de leur temps pour lire ces impressions, je fais la promesse de travailler à fond pour récolter un maximum d’argent et pouvoir apporter un peu de réconfort à ces gens, en 2006 et j’espère les années suivantes. Je vous dis donc merci et à bientôt. Fait le 28 mars 2005 par Maryse Cramalières Secrétaire de l’association LARM 36 - Diaporama du voyage - - Sommaire des actions réalisées -
2005: aides à la maison de correction de Lipcani.
- par Webmaster
le 04/01/2006 20:40 Les personnes concernées sont des mineurs orphelins et rejetés par la famille restante. Ils ont commis des vols pour pouvoir manger. L’action de l’association consiste à s’engager à différentes actions auprès des jeunes pendant la durée de leur incarcération, sous réserve de bonne conduite et de préparation à la sortie avec l’aide de responsables locaux.
Ivan a 16 ans. Son père est décédé quand il avait 6 ans et sa mère quand il avait 14 ans. Il reste alors avec une sœur de 30 ans et un frère de 24 ans qui ne s’en occupent pas. Ne pouvant se nourrir, il est pris à deux reprises pour vol alimentaire. Emprisonné depuis décembre 2002 pour 6ans et 6 mois, il ne reçoit ni visite, ni colis. Il est désormais scolarisé et noté comme ayant une bonne conduite. Il demande tee-shirts, chaussettes, bonnet, gants, pull-over, parka, chaussures, training, savon, dentifrice, lessive, cahiers, stylos.
En 2004 puis 2005, nous accédons à sa requète en versant sur son compte à la maison de correction la somme nécessaire à ces achats.
Serghei a 19 ans. Sa mère a été assassinée en 1996. Il n’a jamais su par qui et pourquoi. Il n’a jamais connu son père. Il a trois frères et une sœur.
Il a volé pour manger. Il est condamné à 5 ans et 6 mois de prison fermes. Il est en prison depuis 2000. En 4 ans il a reçu un colis en juin 2003 et une lettre en octobre 2003.
Il devrait à sa sortie, retourner chez ses frères et sœurs. Actuellement il apprend la menuiserie.
En 2005, LARM36 lui verse une aide alimentaire mensuelle.
Semion a 19 ans. Son père est décédé en 1993 ; il avait 8 ans. Sa mère alcoolique est décédée en 2000 d’un œdème. Il a volé pour manger. Il est condamné à 5 ans et 6 mois de prison fermes. Il est en prison depuis 2002.
Il n’a aucune nouvelle de ses trois sœurs et de son frère. Il apprend la menuiserie.
En 2005, LARM36 lui verse une aide alimentaire mensuelle.
Mihaï a 18 ans. Il n’a jamais connu sa mère. Son père est décédé en 1996 ; il avait 10 ans et il a été placé en orphelinat. Il a volé de l’argent dans une voiture. Il est condamné à 5 ans et 3 mois de prison fermes.
Il est arrivé en 2003.
En 2005, LARM36 lui verse une aide alimentaire mensuelle.
Serghei a 22 ans. Sa mère a quitté le domicile familial pour violences conjugales en 1987 ; il avait 5 ans.
Le père alcoolique, était très violent et maltraitait Serghei. A 7 ans, il était obligé de travailler dans les champs pour apporter de l’argent à ses deux frères plus âgés qui se droguaient. Ces derniers sont en prison. De temps en temps il volait pour manger.
Première condamnation à 15 ans pour vol de vêtements et produits alimentaires. Il est condamné à 5 ans avec sursis et mise à l’épreuve de trois ans.
A 17 ans deuxième condamnation pour vol de vêtements et produits alimentaires : il est condamné à 7 ans et 6 mois. Il est arrivé dans ce centre en 1999 et doit sortir bientôt. Il ne veut pas sortir car il a peur.
Il ne sait pas où aller. Il a même peur que nous ne nous occupions pas de lui.
En 2005, LARM36 lui verse une aide alimentaire mensuelle.
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